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  • : La maison Auguste
  • : Le blog consacré à la rénovation de notre maison.
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Bienvenue !

Bonjour à tous,

Nous avons créé ce blog pour vous donner un aperçu en temps réel des travaux de rénovation de notre maison. Ca va surement prendre pas mal de temps, mais on est motivés. Nous essaierons de détailler tous les travaux réalisés avec moultes astuces. N'hésitez pas à donner vos conseil (et même à proposer vos bras).

Bonne lecture à tous.

           Julie et Rémi

 

Vue facade

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 17:09

 

Bonjour à tous,

Aujourd'hui un petit jeu pour rigoler. Voici deux photos prises à une semaine d'intervalle. A vous de trouver 7 différences entre ces photos.

Avant.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La semaine dernière

 

 

 

Apres.jpg

 

 

 

 

Aujourd'hui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PS : Comme d'habitude, vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 06:52

Bonjour,

 

Nous avons fait notre choix pour l'isolation sous toiture et, comme promis, je vous fait un petit bilan des tarifs obtenus pour les différents matériaux. J'ai éssayé de négocier les prix, surtout pour la laine de bois, parce que le montant était tout de même conséquent. Donc, dans l'ordre:

 

La laine minérale:

En qualité intermédiaire (λ = 0,035), il s'agit de la gamme isoconfort chez Isover, et acoustilaine chez Knauf.  Les prix sont vraiment différent entre Isover (autour de 6 € HT/m²) et Knauf (autour de 5 € HT/m²). Je vous donne donc les tarifs de l'acoustilaine, obtenus chez Doras:

En 100 mm (R= 2,8) 4,05 € HT. C'est le meilleur rapport résistance thermique/prix, par contre, la laine minérale est revêtue de kraft, qui joue un rôle de frein-vapeur, mais est inefficace en pare vapeur.

En 120 mm (R = 3,4) 5,19 € HT. Rapport résistance thermique/prix excellent.

En 140 mm (R = 4) 6,66 € HT. Rapport résistance thermique prix un peu moins bon, proche de l'IBR d'Isover, en fait.

 

En qualité supérieure (λ = 0,032), c'est la gamme GR32 d'Isover. Ce n'est pas vraiment des rouleaux de laine minérale comme les deux autres qualités, mais des panneaux roulés. Pas vraiment adapté à l'isolation sous toiture, car le rapport résistance thermique/prix est plutôt élevé. Le principal intérêt est un gain de place, donc plutôt adapté pour l'isolation des murs (c'est d'ailleurs là que nous en avons mis) que sous toiture. Je vous donne quand même les tarifs à titre indicatif:

En 100 mm (R = 3,1) 6,16 € HT.

En 120 mm (R = 3,75) 10,03 €HT.

En 140 mm (R = 4,4) 11,80 € HT.

 

La laine végétale:

Elle est plus difficile à trouver chez les fournisseurs de matériaux. En fait, la plupart d'entre eux ne propose que de la laine de chanvre et/ou de coton, mais rarement de la laine de bois, et en général de densité moyenne. Le lambda est en général de 0.038. C'est chez Pagot et Savoie que j'ai trouvé les meilleurs tarfis, et le choix le plus large.

En faible densité (d = 30 kg/m3) la densité n'est pas tellement différente d'un panneau roulé de GR32, pour un prix bien supérieur:

En 100 mm (R = 2,6) 14,47 € HT.

En 120 mm  (R = 3,1) 17,36 € HT.

En moyenne densité (d = 55 kg/m3). Le prix n'est pas vraiment différent de la faible densité.

En 100 mm (R = 2,6) 14,07 € HT.

En 120 mm (R = 3,1) 16,91 € HT.

En 140 mm (R = 3,7) 20,34 € HT.

En haute densité ( d = 160 kg/m3). Le prix est vraiment élevé, je vous laisse constater:

En 100 mm (R = 2,6) 32,80 € HT.

En 120 mm (R = 3,1) 38,53 € HT.

 

Pour synthétiser, pour obtenir un R>5, le plus économique sera deux couches croisées d'acoustilaine 100 mm, pour un total de moins de 10 € TTC/m². Si l'on veut monter jusqu'à R = 7, deux couches croisées d'acoustilaine 120 mm, pour moins de 12,5 € TTC/m².

Pour avoir un confort optimal, avec un R>5, deux couches croisées de laine de bois haute densité seront idéales, pour un coût total de 80 € TTC/m².

La fourchette de prix varie donc de 1 à 7, et il a donc bien fallu faire un choix. Nous avons donc décidé de faire une isolation mixte, avec une couche de laine minérale, et une couche de laine de bois. J'ai donc choisi la laine minérale avec le meilleur rapport resistance thermique/prix, à savoir l'acoustilaine en 100 mm. Puis j'ai comparé les résultats en l'associant avec les laines de bois moyenne et haute densité, en 100 et 120 mm. Là, il est apparu très rapidement que les laines de bois haute densité faisaient grimper le coût total de plus de 150 % (autour de 1000 e en moyenne densité, 1500 à 1700 € en haute densité, pour l'ensemble de la pièce). Je me suis donc reporté sur la laine de bois moyenne densité. Il ne me restait plus qu'à choisir l'épaisseur: 100 mm (un peu moins de 1000 €) ou 120 mm (un peu plus de 1000 €).

Après de rudes négociations avec ma chef comptable, nous avons décidé d'éssayer de rester en dessous de 1000 €. Elle m'a donc envoyé négocier le tarif de la laine en 120 mm pour faire passer le total en dessous de 1000 €, et en cas d'échec, m'a demandé de me reporté sur la laine en 100 mm. (Oui, ma chef comptable sait se montrer intraitable quand ce n'est pas elle qui négocie...). Bien sûr, la mission a été accomplie avec succès!

 

Et comme je suis un habitué de "la surqualité", j'ai décidé ajouté à mes deux couches croisées une couches d'isoconfort entre les chevrons. Sous de vieilles tuiles en terre cuite, il est conseillé de laisser une lame d'air de 2 cm, et comme mes chevrons font 80 mm, j'ai donc rajouté 6 rouleaux d'isoconfort en 60 mm.

Et au total, ça donne:

- 6 rouleaux isoconfort 60 mm : 180 € TTC (R = 1,7)

- 40 m² d'acoustilaine 100 mm : 200 € TTC (R = 2,8)

- 40 m² de Steico flex 120 mm : 750 € TTC (R = 3,1)

Soit un coût de 1130 € TTC, pour un R de 7,6.

Evidemment, il faut ajouter le prix du pare-vapeur (autour de 200 €) et celui des appuis pour fixer l'ossature métallique (environ 150 €).

 

Bon, vous avez eu le courage de lire tout ça, donc vous avez bien mérité une petite photo :

Mai-2011-0323.JPGUn petit remerciement à Vermicelle qui met son coeur à l'ouvrage en nous aidant en permanence...

 

MàJ du 26/08/2012 : Vous êtes nombreux à vous intéresser à l'isolation sous toiture. Pour rappel, il y a deux autres articles à ce sujet:

- La théorie : Isolation sous toiture, un peu de théorie...

- La mise en oeuvre :  Isolation sous-toiture: Mise en oeuvre

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:36

Bonjour à tous,

 

Aujourd’hui, un petit article pour vous expliquer la genèse de l’isolation sous toiture. Pour présenter un peu la situation, dans notre future chambre,  nous avons 2 pans de toit à isoler, l’un d’environ 20 m², en petites tuiles :

Avril-2011-0313.JPG

L’autre de plus ou moins 16 m², en ardoise :

Avril-2011-0314.JPG(Voilà, maintenant que j'ai mis les deux photos, je préviens, le reste est long et un peu technique)

(

Le but recherché est triple :

  • Premièrement, réduire la consommation d’énergie pour chauffer la pièce en hiver. En sachant qu’elle sera chauffée par la cheminée, et avec un petit radiateur électrique sèche-serviettes comme chauffage d’appoint.  Pour cela, on va s’intéresser à la résistance thermique des matériaux isolants. A savoir que, pour référence, une certification économie d’énergie demande une résistance thermique sous toiture supérieure à 5 m²K/W, alors que pour un label basse consommation la valeur tourne plutôt autour de 7m²K/W. Evidemment, la résistance thermique, c’est bien, mais pour la connaitre, il faut utiliser l’épaisseur du matériau. En gros, quand vous achetez un rouleau de laine de roche d’épaisseur 120 mm, il est généralement indiqué la conductivité thermique : λ, qui vaut 0.032 W/m/K dans ce cas précis. On a alors une résistance thermique de R = e / λ = 0,12 / 0.032 = 3,7 m²K/W. (pour info, c’est ce que l’on a mis comme doublage pour nos murs « extérieurs »).
  • Deuxièmement, on cherche également à avoir un étage vivable en été, autrement dit, un confort thermique. Parce que vous avez sans doute tous déjà constaté que sous les toits en été, il fait chaud. Très chaud. Pour éviter ça on recherche une inertie thermique importante pour l’isolant. C’est-à-dire que l’isolant mettra  par exemple 2 heures à se réchauffer. Autant dire qu’en été, quand le soleil cogne fort sur les tuiles à midi, l’isolant à faible inertie thermique devient vite très chaud, et l’air irrespirable. Le but est donc d’avoir une inertie thermique correcte, de manière à provoquer un déphasage : pour faire simple, s’il faut 10 heures à l’isolant pour se réchauffer, en été, il se chargera de chaleur pendant la journée, et la libèrera pendant la nuit. Mais pour faire simple, plus la densité de l'isolant sera importante, plus son inertie thermique est élevée.
  • Troisièmement, réduire les coûts au maximum. Ou tout du moins, approcher le meilleur rapport qualité prix.

Pour faire simple, j’ai retenu deux familles de matériaux : la laine de roche et la laine de bois.

La laine de roche possède une bonne résistance thermique, mais une mauvaise inertie thermique. L’avantage, c’est qu’elle est économique.

La laine de bois a aussi une bonne résistance thermique, et une excellente inertie thermique, par contre, elle coûte beaucoup plus cher.

Quelques exemples :

La solution économique 

Si je pose sous mon toit de la laine de roche standard (faible densité de 25 kg/m3), d’une épaisseur de 200 mm, j’aurais une résistance thermique d’environ 5 m²K/W (ce qui est correct) pour un coût de 8€/m² (soit 300 euros pour la pièce), mais un déphasage très réduit. Donc en hiver, ça ne consommera pas trop d’énergie, mais en été, ça sera une étuve.

La solution écologique

Cette fois-ci, on pose des panneaux de laine de bois haute densité (160 kg/m3), d’une épaisseur de 200 mm, pour obtenir une résistance thermique de 5 m²K/W, avec un excellent déphasage. Là, on est sur du 60€/m² (soit 2000 € pour la pièce)

Les compromis

Entre la laine de roche économique et la laine de bois hors de prix, il existe des solutions. Déjà, il est possible de jouer sur la densité des matériaux : augmenter la densité de la laine de roche augmentera son déphasage (et le prix…), alors que de la laine de bois de faible densité sera plus économique. On peut également faire une isolation mixte, avec une couche de laine de roche, et une couche de laine de bois.

 

Par exemple, on peut envisager :

Une couche de laine de bois réduite à 100 mm, toujours en haute densité, et une couche de laine de roche haute performance (λ = 0.032) de 120 mm, on obtiendra au final une résistance thermique totale autour de 6 m²K/W, avec un déphasage correct, pour un prix de 38 €/m² (soit 1300 € pour la pièce)

 

Il ne me reste plus qu’à faire le tour de mes fournisseurs, pour voir ce qu’ils proposent en terme d’isolants (matériau, épaisseur, lambda, masse volumique ou inertie thermique). Et puis choisir la meilleure solution. Si j’ai le courage, je vous ferais peut-être un comparatif détaillé.

 

MàJ du 26/08/2012 : Vous êtes nombreux à vous intéresser à l'isolation sous toiture. Pour rappel, deux autres articles traitent de ce sujet :

Un article sur le coût d'une isolation sous toiture : Isolation sous toiture, y a plus qu'à...

Et un sur la mise en oeuvre : Isolation sous-toiture: Mise en oeuvre

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 17:36

Bonjour bonjour,

Et tout d'abord on espère que les cloches sont passées chez vous tous. Chez nous, très peu de chocolats mais une envie de passer du temps dehors à jardiner.

Alors, après avoir fait quelques joints de placo, on a ressorti nos outils de jardinage. On a commencé par semer les graines offertes par Claire et Benoît pour l'anniversaire de Rémi et d'autres graines aussi. A noter de futures récoltes de melon, de courges, de thym et de basilic ; et une future plate bande d'ipomées et de pois de senteur.

Avril-2011-0341.JPGEnsuite, direction notre vrai jardin, pour y aménager un parking. Bon, c'était pas grand chose, il fallait juste tondre le pré d'orties pour y garer la voiture. Et enfin, juste derrière la voiture, on a monté notre bac à compost mis à disposition par la communauté de communes (et oui ils sont généreux, on a même un bio-seau avec ça). Par contre, la notice de montage n'étant pas très très claire, on a été obligés de le monter 2 fois parce que, la première fois, c'était pas d'aplomb du tout. Et voilà, une petite photo d'ensemble pour vous montrer le résultat.

Avril-2011-0343.JPGC'est tout pour aujourd'hui. Profitez-en, on ne donne pas souvent autant de nouvelles d'un coup.
Bises à tous.

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:04

Bonjour à tous,

Les travaux dans la maison Auguste avancent vite avec les beaux jours et l'aide de quelques bénévoles motivés. En effet, Laure et Pierre ont pû s'adonner aux joies du perçage de la pierre et du bois, au montage d'ossature métallique, à la pose d'isolant (aïe ça gratte), la découpe et le vissage des plaques de plâtre et enfin le jointage à l'enduit du placo.Pierre-et-Laure.jpgDu coup, nous avons posé presque l'ensemble du placo en bas (il ne reste que les encadrements de portes et la petite cuisine). Qui plus est, nous avons été obligés de faire du ménache pour poser les cloisons entre la cuisine et la salle de bain. Ceux qui sont venus cet hiver se rendront compte du travail qu'il y avait pour enfin voir le sol... Je vous laisse admirer les photos...

 

Le travail de Laure et Pierre,Avril-2011-0244.JPG

 

La grande cuisine et son cagibi contenant le tableau électrique et la trappe d'accès sous la baignoire,

Avril-2011-0301.JPG

 

Et enfin les joints dans la salle de bain (notez le radiateur rangé à sa future place et remarquez les 2 grosses bourdes de Rémi). Le premier qui les voit remporte toujours le mépris de Rémi mais aussi mes félicitations.

Avril-2011-0304.JPG

 

Allez, une dernière pour le fun, voici en exclusivité mondiale le menhir de Genay,

Avril-2011-0268.JPG

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 15:33

Wahou. Presque deux mois sans nouvelles. Je sais que ça a été dur pour certains, mais voici une grosse mise à jour!

 

Lors des deux derniers billets, j'en étais resté à la pose du plafond, et à la dépose de l'isolation à l'étage. Pour la dépose de l'isolation, c'est fini. Il n'y a plus qu'à faire quelques voyages à la déchèterie (Qui veut rencontrer Alain?). Le plafond est lui aussi fini (ou presque).

 

Nous avons ensuite défriché un peu notre terrain. 90% des arbres sont coupés, et ça fait de la place. Il ne reste plus qu'à déssoucher tout ça! Je n'ai pas de photos sous la main, mais je vous montrerai ça.

 

La principale nouveauté, c'est que je me suis attelé à l'isolation des murs et à la pose des plaques de platre sur ossature métallique. Je vous passe les détails de mise en oeuvre (je détaillerai ça dans un prochain billet) pour vous montrer directement l'avancement des travaux.

On commence par le mur mitoyen avec Raymond:

Avril-2011-0222.JPGLe placo Bleu, c'est pour l'isolation phonique (-3 db, Raymond va pouvoir pousser la chaine hifi à fond), le vert  (hydrofugé) pour le coin salle de bain. (Une remarque en passant, les plaques de 120cm de large même à deux, c'est pas évident à transporter/poser. Alors que celle de 60cm se manipulent vraiment facilement , même tout seul!)  En exclusivité, vous pouvez découvrir notre radiateur sèche-serviette de 1000W posé en vrac sur le mur du fond. Vous pouvez aussi déduire du paquet de gaines electriques qui sort du mur que c'est là que ce trouvera le tableau électrique.

 

Et voilà le mur de la cheminée:

Avril-2011-0224.JPGLe placo rouge est ignifugé pour ne pas avoir d'ennuis avec la cheminée. Je ne sais pas si ça se voit en zoomant sur l'image, mais en dessous de la poutre, à la limite entre le placo blanc et le rouge, j'ai fait un renfoncement  de quelques centimètres pour dégager au maximum la pierre de la cheminée. Je ne me suis quand même pas donné autant de mal à la sabler pour, au final, la cacher! A gauche, vous voyez la porte qui mènera à la salle de bain.

 

Et pour finir, une photo bien pourrie (c'est bien la peine d'avoir un réflex pour faires des photos comme ça!) pour vous montrer le chassis basculant avec brique de verre qui permet d'éclairer la salle de bain:

Avril-2011-0226.JPGNous avons opté pour des briques de verre, parce que de l'autre côté, c'est la terasse de Raymond. Le châssis en lui-même n'est pas facile à trouver (produit par La Rochère), coute la peau des fesses et n'isole quasiment rien... Nous l'avons fait poser par un pro qui a rajouté un peu d'isolation, et qui l'a calé avec une pierre de l'ancienne boucherie de Genay. Je me suis chargé de la pose du placo dans la petite niche. Le premier à remarquer le défaut de pose dans la sus-dite niche gagnera tout mon mépris pendant 24 heures.

 

A priori, si tout va bien, la cloison de la salle de bain sera montée d'ici ce week-end, et nos visiteurs pourront s'adonner au plaisir sans fin des bandes de platre pour jointer les plaques.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:23

Bonjour à tous,

 

Après 3 semaines de silence, voici quelques nouvelles du chantier : le plafond est temporairement fini (c'est à dire que j'ai réalisé mes joints, mais qu'il faudra que je reprenne tout ça à la ponceuse et à l'enduit de lissage).

 

Je me suis fourni en matériaux pour l'isolation et les cloisons (rails, montant, panneau de laine de verre, plaque de plâtre de toutes les couleurs pour un total d'environ 1000 euros), mais ça, je vous le détaillerai lorsque je commencerai. A noter une grande première pour moi, j'ai négocié les tarifs chez mon fournisseur (ce qui m'a permis une économie de l'ordre de 5-6%).

 

Et en attendant d'aller chercher les matériaux, il a bien fallu que je m'occupe, j'ai donc déposé l'ancienne isolation à l'étage. Voici la tête du chantier :

Fervrier-2011-0074.JPG

Le mode opératoire? C'est simple, avec un burin, dégager les têtes de vis maintenant les plaques de plâtre. Dévisser les vis. Tirer comme une brute sur les plaques de plâtre. Esquiver les crottes de fouines et les morceau de laine de verre lorsque la plaque se décide à tomber. Devisser les rails, et retirer la laine de verre. Bon ça gratte un peu, mais rien de bien difficile. Par contre, ça fiche un sacré boxon :

Fervrier-2011-0042.JPG

Et puis, en bonus, en guise d'au revoir et parce que je sais que le scato a toujours du succès, une petite photo de crottes de fouine :

 

Fervrier-2011-0052.JPG

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:29

Bonjour à tous,

 

En ce moment, nous sommes en train de poser le plafond dans la pièce principale. Voici un aperçu du travai l:

 

Fervrier-2011-0328.JPG

 

Marie-Lorraine et Cyril sont venus nous aider (j'en profite pour les remercier et leur faire de gros bisous) pour la première étape : la fixation des suspentes et des fourrures. Les suspentes, se sont de petites pièces de métal que l'on visse dans les solives et sur lesquelles viennent se fixer les rails (les fourrures, donc) que l'on voit sur la photo. Les rails (oui, "fourrures", je n'arrive pas à m'y faire) sont assemblés avec des éclisses, petites pièce de métal qui s'insèrent à l'intérieur de chaque rail et qui permet de les racorder entre eux.

Après cela, nous avons mis une couche d'isolation (laine de verre "contact" en 100mm) entre chaque solive. Pour faciliter la tâche, nous avons découpé les rouleaux de laine de verre avant de les débaler, avec une scie égoïne toute bête, pour avoir des bandes d'isolant de la largeur voulue (40cm, soit grosso-modo l'espace entre deux solives). La laine de verre est ensuite passée en force entre les solives. (Et même si c'est de la laine de verre "contact", donc avec un film limitant les poussières, ça gratte!!!)

Ensuite, nous avons fait passer les gaines électriques (avec l'aide du beau frère) en diamètre 16mm pour la lumière, et 20mm pour les prises, chauffages et autres (en passant, nous avons étiqueté chaque gaine à ses deux extrémités, pour pouvoir nous repérer). Et nous avons également fait passer une gaine de ventilation de diamètre 80mm pour relier la bouche d'extraction de la salle de bain au module de la VMC.

Après, l'étape finale est la pose des plaques de plâtre (BA 13 tout bête). Nous avons choisi de prendre des plaques de plâtre de petite dimension (largeur 60 cm) pour une manipulation plus facile (oui, je travaille parfois tout seul, et pour passer par l'escalier, c'est pas évident). La longueur des plaques est ajustée (ça se déoupe facilement: un trait au cutter, puis on fait levier dans un sens, puis dans l'autre), les angles sont taillés en biseau (pour faciliter la pose du joint ultérieurement), toujours au cutter. Lorsqu'il y a des découpes à faire (passage de gaine, recoins et autres joyeusetés), cela se fait facilement soit avec une scie cloche, soit avec une petite scie à saignée. Puis la plaque est posée sur le lève-plaque (en jaune sur la première photo), ajustée au plafond et vissée.

Au final, ça donne quelque chose comme ça :

Fervrier-2011-0324.JPGIl ne reste plus qu'à réaliser le joint entre chaque plaque... Evidemment, le fait d'utiliser des plaques de largeur réduite multiplie les joints...

 

Niveau budget, pour une pièce de 24m², cela nous a coûté 400€ au total pour les suspentes, fourrures, éclisses, plâtre, isolant et visserie (tout sauf les gaines, en gros). A noter au passage qu'avec des plaques de 120cm de large, le prix serait surement déscendu autour de 300€, que les plaques de 60cm de large sont relativement difficile à trouver (3 fournisseurs avant d'en trouver en stock!!!) et que les prix sont très variables. Ne pas hésiter à se renseigner sur les prix un peu partout, et surtout à commander à l'avance (ce que je regrette de ne pas avoir fait).

 

Voilà, la suite au prochain épisode!

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:18

Bonjour à tous,

 

En cette journée dominicale, alors que certains s'adonnent à la sieste ou aux promenades en famille, vos fidèles serviteurs travaillent d'arrache pied. Voici une preuve:

 

Janvier-2011-0277.JPG

Mais passons aux détails techniques pour tous ceux qui comptent un jour installer un plancher chez eux, et je sais qu'ils sont nombreux. Très nombreux...

Sur le précédent message dédié au plancher, vous avez pu voir le scellement des corbeaux (on en aperçoit un dans le coin, en haut à droite). Sur les corbeaux a été posé une muralière (au fond, sous le chauffe-eau) de section 8x18. La muralière est donc scellée d'un côté dans le mur (du côté de la tête de Julie) et repose sur deux autres corbeaux (un au centre, l'autre à l'extrémité, donc) en chêne de section 15x15. D'après les abaques trouvées sur internet, un seul corbeau aurait suffit à suporter la contrainte du plancher. Le montage est donc surdimensionné (comme presque tout le reste), mais l'ajout d'un corbeau au centre permet de limiter le phénomène de flêche de la muralière. Pour le choix de la section de la muralière, la hauteur de 18 correspond à la hauteur des solives, pour des raisons de simplicité, et parce que ça devrait être suffisant pour limiter la flêche compte-tenu de la portée limitée (2m de part et d'autre du corbeau central). Enfin, précisons que la muralière est solidarisée aux corbeaux par une petite équerre d'assemblage.

 

A propos des solives, maintenant... Elles sont donc fixées sur la muralière via des sabots métalliques, et reposent de l'autre côté sur la poutre en chêne, au milieu de la pièce. Elles ont pour section 6x18 (bien que 5x15 aurait pu être suffisant, toujours d'après les abaques), est l'entraxe entre deux solives est de 41,5 cm, ce qui devait me permettre d'avoir 7 solives sous chaque dalle de plancher de 2.50m (250/6 = 41.5 cm, donc 6 "entraxes" pour 7 solives). Toujours selon les abaques, un entraxe de 50cm aurait été suffisant, mais la tranquilité est à ce prix. Surtout que niveau prix, on est à 20€ la solive de 3.50m en pin, livrée par Sylvain le scieur du village. Bien sûr, il faut rajouter un petit coup de ponceuse, et passer un traitement, mais ça reste abordable.

Petite remarque au passage, fixer une muralière au mur, bien horizontale, la garnir de sabots, c'est facile. Ajuster chaque solive à coup de rabot pour qu'elle soit de niveau sur une vielle poutre toute tordue, c'est beaucoup moins drôle. Donc si vous avez le choix...

 

Les solives sont solidaires entre elles grâce à une rangée d'entre-toises, juste derrière  la tête de Julie (taillées dans les chutes de solives), fixées avec des tire-fonds (de 16cm, je crois...). Compter 4 tire-fonds par entre-toise, les entre-toises de chaque extrémité étant fixées avec trois équerres d'assemblage (de4x4cm). Au passage, les solives à chaque extrémité ont eu aussi droit à une petite équerre pour les fixer sur la poutre.

 

Au final, on obtient une base bien rigide pour le plancher. Evidemment, la manoeuvre est à répeter de chaque côté de la poutre (en prévoyant un petit espace entre les solives sur la poutre, pour la dilatation).

 

Le plancher est ensuite constitué de panneaux d'OSB3 en 18mm. Je comptais mettre du 16mm, mais mon fournisseur n'en avait pas. Je me suis donc rabattu sur du 18mm. Autant vous dire qu'on pourra être nombreux sur ce plancher! Les panneaux sont rainurés, et font 67cm sur 2.50m. En théorie, mon entraxe de 41.5cm devait m'éviter les découpes. Ma précision de charpentier étant ce qu'elle est, ça n'a pas forcément marché... Les panneaux sont fixés avec des vis de 45mm (je crois), à raison de 28 vis par panneau (4 dans chaque solive).

 

Note pour les aventuriers : il est déconseillé de ramener 15 panneaux d'OSB dépassant d'un mètre du pick-up avec une sangle pourrie sur route enneigée. Mais bon, ça peut se faire quand même...

 

Enfin, sous les panneaux d'OSB, j'ai glissé une bande de Faltex (entre les solives et l'OSB, donc. Et avant de le visser, hein...). Le Faltex est un isolant phonique, un espèce de feutre vert, qui pue comme un vieux sac de sport pas vidé. Quand j'ai annoncé à Julie que je comptais remettre une couche d'isolant sous le parquet, j'ai eu le droit à un commentaire cinglant : "Oui, à force de rajouter des couches d'isolant, on va finir par ne plus avoir la place de se tenir debout". Donc prévoyez bien l'épaisseur des isolants, parce que mon plancher se retrouve 1cm au dessus du seuil de la porte, parce que je n'avais pas prévu de mettre du Faltex initialement.

 

Voilà, vous savez tout sur ce plancher!

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 18:18

Decembre-2010 0269La maison Auguste et ses futurs occupants vous présentent leurs meilleurs voeux pour l'année 2011 : joie, santé, amour et tout le tralala... Nous espérons pouvoir vous inviter (et vous loger) sous ce joli toit avant 2012.


Sur ce nous retournons à nos travaux (et à nos vaches)...

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